Etape 7: Cosne d’Allier –> Pontgibaud
Sur le papier, cette septième étape s’annonce difficile (1800m d+ sur 100 km). Afin de ne pas rentrer trop tard, nous nous levons plus tôt, le réveil sonne à 6h (ça pique surtout quand on est en vacances), nous sommes bien motivés pour avaler tous ces kilomètres surtout qu’il fait beau! Aujourd’hui, François ne propose pas d’échauffement (6h c’est trop tôt pour lui), nous déjeunons tous ensemble et prenons la route sur les coups de 8h.
Quelques kilomètres de route pour s’échauffer et nous attaquons la grimpette par un chemin assez raide, mais sympa au vu du paysage qu’il propose. Une fois arrivés en haut, nous profitons d’une descente aussi raide que la montée qui se termine par la traversée d’un petit cours d’eau. Nous prenons du plaisir, la journée s’annonce bonne. Nous sommes d’accord pour dire que partir plus tôt offre beaucoup d’avantages, il fait frais, il y a moins de monde et le paysage est différent, c’est vraiment agréable.
A l’exception des vingt derniers kilomètres et d’un passage sur un ancien chemin de fer (ça secoue), notre trajet sera essentiellement composé de route. Ce n’est pas plus mal, car tout au long de la journée nous enchaînerons les montées qui malheureusement ne sont pas toujours suivies de descentes. C’est normal, nous avons démarré cette journée à 236m d’altitude et nous devons atteindre les 827m en fin de journée. C’est dur pour les jambes, mais nous sommes toujours récompensés par des paysages de plus en plus beaux.
Au kilomètre 76, nous arrivons à la retenue de Fades-Besserves. Une fois de plus, nous restons bouche baie devant ce panorama de carte postale. Nous savons que les 24 km restants ne sont que de la montée (on ne savait pas encore quels types de montées, on y reviendra). Nous en profitons donc pour faire une petite pause et prendre quelques photos. Nous reprenons la route et attaquons une longue montée en lacet. Nous ferons une halte rapide au “sommet” pour encore faire des photos. Aujourd’hui, nous sommes vraiment gâtés, tout y est, le temps et les paysages.
Km 85, surprise, nous entrons en forêt et ne la quitterons plus jusqu’à 2 km de l’arrivée. En soi, ce n’est pas un problème voir même plutôt agréable, mais quand on voit les chemins que nous devons emprunter, nous déchantons un peu (sauf Fred alias Robocop, qui lui s’amuse comme un petit fou). Pour essayer de vous expliquer simplement, si vous avez déjà été en montagne, vous savez que les ascensions se font sous forme de lacets. Les pentes ne sont donc pas fortes mais longues et la route sinueuse… Si seulement nous avons emprunté ce genre de route, cela aurait été magnifique. Que nenni, notre GPS nous demande de couper à travers en tout droit. Adieu faible pente, bonjour chemin cailloux, boueux et pente raide… François et Simon feront certains bouts à pied, Robocop montera tout sur son vélo… Il est fou ce Fred, tellement fou que parfois il lui prend de freiner en pleine descente sans ce soucier de ceux qui sont derrière 😉
Montée de Robocop
Attention Boue!!!
Evitement de Fred qui freine en pleine descente
Les derniers kilomètres seront difficiles pour Simon et François, le corps commence à montrer des signes de fatigue. Pas question d’abandonner. Nous terminerons cette étape en rejoignant le camping municipal de Pontgibaud vers 19h. Les filles sont là (malheureusement les moustiques aussi) et une fois de plus elles auront assuré puisque le campement sera déjà installé! Au vue de la difficulté de la journée, de celle du lendemain et de la météo annoncée (orages), nous préparons un itinéraire alternatif au cas où. Une fois cela fait, la soirée se déroulera normalement, douche, apéro, miam miam (quiches préparées avec amour), partie de carte et dodo 😉
Demain, une autre grosse étape nous attend! Et fort heureusement, nous ne connaissons pas encore toutes les péripéties à venir…